Res’source 91

Bertrand Guimard, Président de RES'SOURCE 91 fondé en 2014, rejoint l’aventure A.VENIR GE !

Quelques mots sur vous et votre GE ?

Je m’appelle Bertrand GUIMARD, j’ai 66 ans, et je suis ingénieur. Je suis très impliqué dans le domaine du sport, notamment la gymnastique.
J’ai effectué ma carrière principalement en lien avec le Japon puis au centre de recherche de Faurecia à Etampes, dans le secteur de l’automobile, où j’étais Directeur d’un site de 1000 personnes.

Nous avons dû, pour des raisons économiques mettre en place un PSE que nous avons piloté nous-même, avec l’aide du sous-préfet, la convention de revitalisation.

A la fin de la convention de revitalisation, il restait de l’argent.
Le sous-préfet connaissait le dispositif des groupements d’employeurs (GE), et a proposé d’en créer un en juin 2014.

Comment se porte Res'source 91 en 2024 ?

Notre GE fonctionne bien aujourd’hui, il est à l’équilibre.
Nous avons une Directrice à temps complet et une personne qui s’occupe de la communication une journée par semaine. Les administrateurs sont bénévoles évidemment.
Nous avons fait le choix de rester petit et local, et même si notre champ d’action est vaste, nous souhaitons éviter à nos salariés mis à disposition, des déplacements sur tout le département. Nous nous sommes fixés une règle : les déplacements des salariés entre leur domicile et leur lieu de travail ne doivent pas dépasser 50 km aller /retour.
Nous avons aujourd’hui 16 salariés en CDI, pour 13 équivalents temps plein.
" J’aimerai souligner les avantages pour les personnes et les entreprises de faire partie d’un GE :
Tout d’abord, un contrat en temps partagé d’un salarié dans une de nos entreprises utilisatrices (un de nos adhérents donc), se transforme souvent en CDI dans cette entreprise au bout de quelques temps.
De plus, au-delà de rassurer les dirigeants, le GE favorise la diversité et l’inclusion dans les entreprises en leur mettant à disposition des profils auxquels elles n’auraient pas fait appel habituellement, souvent par biais cognitif."

Le vrai problème des GE,
c’est la notoriété, mais la réalité c’est que toutes les personnes et toutes les entreprises qui l’ont testé l’ont adopté ! "

Pourquoi avoir rejoint l’aventure A.VENIR GE ?

Je connaissais une des administratrices et co-présidentes d’A.VENIR GE, Joséphine COPETE, qui m’avait contacté pour me parler de votre démarche. Je l’ai recontacté il n’y a pas longtemps, on a échangé, et je suis convaincu depuis longtemps que la convention collective de branche propre aux groupements d’employeurs est un vrai sujet ! Il faut que l’on arrive à la mettre en place !
Typiquement pour notre GE nous n’avons pas une convention collective réellement adaptée puisque l’on a des entreprises adhérentes de secteurs d’activité différents. Nous avons dû prendre un avocat pour bien la choisir et finalement, elle ne nous convient pas. Mais est-ce seulement possible aujourd’hui ?

Qu’attendez-vous d’une convention collective de branche ?

Pour moi l’objectif principal est celui de la notoriété de notre dispositif, le faire connaître et reconnaître.
Il y a ensuite des enjeux de choix d’OCPO et donc de formation très difficile à mettre en œuvre aujourd’hui. Enfin, nous cherchons la simplification et la mise en place de règles claires afin de sécuriser et d’harmoniser nos pratiques. Nous avons aussi des sujets de mutuelle, de prévoyance, de règles applicables au temps partagé et au temps partiel et d’autres sujets comme la TVA et la mixité fiscale… La convention de branche permettra de corriger la plupart de ces sujets, j’en suis convaincu.

Interview réalisée par Fabrice Richard, Délégué Général A.VENIR GE.

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